Rencontre avec l’auteur : les impressions

Ce mardi 10 novembre, l’auteur de Ce qu’il faut de nuit, Laurent PETITMANGIN, a rencontré les élèves de 1ère HLP2. Voici ce qu’en a pensé Emma D :

« J’ai trouvé cela très intéressant de pouvoir communiquer avec un auteur. On comprend mieux l’envers du décor, sur les rapports avec son éditeur mais aussi l’implicite et l’intérêt du livre. Cela m’a permis de comprendre davantage d’aspects de ce roman notamment le caractère de Fus qui est très protecteur avec son frère. Comme si ce dernier avait la voix de sa mère, décédée, dans sa tête. Mais aussi les études de Gillou qui relèvent de la fierté familiale et d’un certain « ascenseur social ». Ou encore lors des scènes dans lesquelles personne ne se parle et qui peuvent relever de la pudeur.
Lorsque l’auteur nous a évoqué ses rapports avec son éditeur et s’est confié sur la manière dont il écrivait, cela m’a fait rendre compte que le métier d’écrivain peut, certes être une passion mais c’est aussi, et surtout, un métier à plein temps qui nécessite une réflexion continue de l’auteur dans sa vie. Il nous a affirmé que dès qu’on a une scène intéressante dans la tête, il faut l’écrire immédiatement pour ne pas l’oublier et cela se produit n’importe quand et n’ importe où (comme au travail par exemple).
Malgré ces renseignements supplémentaires concernant le roman, j’ai quelques regrets… J’aurai voulu lui poser beaucoup d’autres questions qui m’étaient venues en tête au fil de ses réponses mais j’avais peur qu’il ne comprenne pas où je voulais en venir. Ou peut-être n’ai-je pas osé ? Je ne lui ai posé que deux questions et j’ai vraiment le sentiment d’avoir manqué quelque chose. Je voulais savoir si Gillou était en quelque sorte dans l’obligation de faire ses études à Paris dans une grande école pour rendre fier son père ? Ou si c’était pour rattraper et compenser les erreurs de son frère Fus ? Ou si le père, lui-même, voulait rendre fier sa femme qui n’est malheureusement plus là pour constater les études de Gillou et les efforts de ce père qui doit élever seul ses 2 enfants ? Cela me donne envie de continuer la lecture de ce livre pour tenter de répondre à ces questions qui ne seront malheureusement pas résolues par l’auteur lui-même.
Tout cela me donne envie de voter pour ce livre et je pense sincèrement que ce roman possède de grandes chances d’obtenir ce Prix. »
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Vous pouvez également lire le début de l’article sur le site de La VOIX DU NORD :
https://www.lavoixdunord.fr/891774/article/2020-11-11/estaires-les-eleves-du-val-de-lys-ont-rencontre-un-candidat-au-prix-femina-des (à paraître dans l’édition de dimanche)

 

 

 

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